C’est une jeune discipline, qui a pris ses aises aux États-Unis. Toutes les grandes entreprises en vogue commencent d’ailleurs à en recruter : Amazon, Dropbox, Paypal. Oui, les UX Writers ont pris du poil de la bête, là-bas, dans la Silicon Valley. Leur mission : rédiger des contenus de qualité pour pouvoir proposer de belles expériences aux consommateurs. On va être franc : ça fait des lustres que les bons copywriters ont ça dans la peau, mais ce n’est pas le débat du jour.
En fait, ici, savoir rédiger ne suffit pas. Il faut comprendre les besoins des cibles, leurs comportements et leurs codes pour réussir à répondre à leurs attentes et à concocter du contenu aux petits oignons. Le but : peser et placer les mots avec précision pour inciter l’internaute à interagir, lever des freins à l’achat et affirmer l’état d’esprit d’une marque. En collaboration avec un UX-Designer, l’UX Writer réfléchira ainsi aux messages à faire passer et à la tonalité à employer en fonction du profil du destinataire, du profil de la cible et du stade atteint dans l’expérience. Il ne laissera rien au hasard !
Rédaction de contenus : l’expérience d’abord.
Aujourd’hui, nous sommes effectivement arrivés à une période où la qualité, la pertinence et l’originalité des contenus sont devenus un moyen de se différencier de la concurrence. Le consommateur recherche des informations, alors il doit pouvoir les obtenir de façon simple et concise. Le consommateur croule sous des tonnes de contenus, alors il faut réussir à dégainer des messages courts, inspirés et percutants, qui s’adaptent à son niveau de connaissance, à sa façon de consommer l’information et à sa recherche du moment. Le consommateur, encore et toujours, est le roi : écrire sans le considérer, c’est écrire dans le vent.
C’est là qu’un UX Writer fait la différence. Pas de superflu, de blabla interminable ou de jargon technique à faire mourir votre dictionnaire Larousse. Son boulot, c’est de vulgariser, de rassurer, de hiérarchiser l’information et de séduire par les mots. C’est sa mission, et seule, sa fibre littéraire ne fait pas le poids : il doit aussi s’appuyer sur un background en design, en marketing et en digital pour pouvoir imaginer des expériences innovantes et performantes.
UX Writer, compatible avec le SEO
On en revient alors à notre phrase préférée, celle que l’on colle partout sur les murs de l’agence iBecome : less is more. Pourquoi dire en quinze pages ce qui peut être résumé en trois lignes ? Pourquoi mettre des mots compliqués là où il existe des mots simples ? Bien entendu, à ce stade de l’article, une main va forcément se lever : quid du référencement naturel, surnommé le SEO pour les intimes.
Et bien, ça tombe à pic : Google ne supporte plus les contenus bullshit, bourrés de mots-clés qui, en symbiose, ne veulent pas dire grand-chose. Le moteur de recherche passe désormais son temps à faire évoluer son algorithme pour prioriser des contenus de qualité, qui répondent réellement aux attentes des internautes. Certes, certaines bonnes pratiques sont toujours valables, et nous sommes les premiers à les appliquer.
Écrire, c’est avant tout penser à ses cibles.
Pour autant, si l’on n’avait qu’un seul tips à vous donner, vous qui vous posez tant de questions sur la manière de rédiger des contenus pour votre site, ce serait le suivant : contentez-vous de répondre aux questions que se posent vos cibles, avec des articles utiles et une interface fluide, et ce sera déjà très bien.
Car, trop souvent encore, des rédacteurs, même professionnels, oublient qu’ils n’écrivent pas pour eux-mêmes, ni pour faire plaisir à un client ou à un manager, mais bien pour rendre la vie des cibles un peu plus simple, voire un peu plus joyeuse. On mêle alors efficacité et fantaisie, on joue avec les émotions, on soigne le style. Ça, c’est sans conteste le boulot d’un UX Writer, et ça tombe bien : c’est l’une des spécialités de l’agence de communication iBecome. Notre rédacteur web à Chambéry saura vous accompagner.
